Thom Rengorf est seul sur scène avec sa guitare, mais il fait partie de ces musiciens qui vous donne l’impression qu’il est accompagné d’un groupe au complet derrière lui. Le fait qu’il ai sillonné pendant des années les routes d’Europe jusqu’à celles des États-Unis en accompagnant plusieurs groupes à la guitare, à la basse ou même à la batterie, son premier instrument, y est sûrement pour quelque chose.
Bercé par les plus grandes mélodies de la chanson française qui résonnaient chez lui quand il était enfant, c’est à l’adolescence qu’il tombe amoureux du rock américain et de la pop anglaise. Nirvana, The Beatles, Bob Dylan, Oasis…Thom Rengorf en achète tous les vinyles, sans oublier ceux d’Alain Souchon, de Christophe, Michel Berger ou Telephone, ses premiers amours made in France envers qui il est toujours resté fidèle.
Ces disques, il les use jusqu’au dernier craquement. Jusqu’à la dernière émotion. C’est sa drogue à lui et ça en devient sa marque de fabrique. Car oui, en concert Thom Rengorf ne se contente pas de reprendre les chansons de ses idoles comme il les a entendu, il cherche avant tout à les rejouer comme il les a ressenti.
Pour lui, jouer les chansons des autres ne se résume pas à de la simple reproduction mais davantage à de la transmission ; « Redonner ce que l’on m’a donné », c’est son instrument de pensée.